Saint-Pétersbourg, mythe littéraire
Atlantide qui réémerge aujourd’hui sous nos yeux, trois siècles après sa fondation et après plus de 70 années d’oubli sous le boisseau soviétique. Cette ville s’auréole dès le début d’un mythe qui fait rêver, l’engloutissement par les eaux, mythe concrétisé par la montée des eaux en 1824 (évoqué par Pouchkine dans « Le cavalier d’airain » en 1833) puis de nouveau en 1924.
Saint Pétersbourg est riche d’une culture puissante et originale faite de tous les apports de l’Europe. C’est cette aventure culturelle que l’auteur retrace depuis l’année de sa fondation en 1703 jusqu’en 1918 quand le destin de la ville bascule vers une ère nouvelle. Il met en relation les divers contextes et plans de connaissance, géographie, histoire, histoire des idées, sociologie, histoire de l’art, esthétique, mythologie…un espace culturel pétersbourgeois.
Sommaire
Prologue : « La Ville sous la mer »
1 — La culture de Saint Pétersbourg, le mythe et l’épopée
2 — Le cosmos pétersbourgeois
3 — L’espace pétersbourgeois
4 — Alexandre Pouchkine et l’émergence du mythe de Saint Pétersbourg en littérature
5 — Le siècle de Dostoïevski ou le Saint Pétersbourg des profondeurs
6 — Les soleils couchants de Saint Pétersbourg, la fin du mythe ?
Epilogue : « La Ville sur la mer » — Bibliographie