Prokofiev : l’ange de feu et d’acier
Qu’en est-il de la part divine de la création musicale ? De quoi se compose un visage sonore ? Telles sont les deux questions auxquelles cet essai tente de répondre.
Dans la période où il épousait les vues de l’Église de la Science chrétienne, Prokofiev conçut l’art comme une expression de la Vie, c’est-à-dire de l’activité divine. La série d’aphorisme où cette idée fut déposée est ici soumise à un examen attentif, de façon autonome, mais aussi dans la lignée des écrits de la fondatrice de la Science chrétienne, Mary Baker Eddy.
Mais l’art est aussi l’auto-manifestation de l’artiste qui se façonne un visage. Celui de Prokofiev, tel qu’il transparaît à travers son œuvre, marie le Rêve, la Chose et l’Homme.