Je viens de Russie
Zakhar Prilepine, que beaucoup considèrent en Russie comme le Maxime Gorki de notre temps, est l’auteur d’une dizaine de romans traduits dans plusieurs langues. San’kia, le plus connu d’entre eux, a fait de lui un gourou de la jeunesse. Ni ses idées politiques radicales ni son engagement dans le mouvement national-bolchevique de Limonov ne détournent de lui des millions de lecteurs. C’est qu’il empoigne la terrible réalité russe des «années zéro», de 2000 à aujourd’hui, sans pathos ni faux-semblants, avec une lucidité implacable servie par un immense talent.
Je viens de Russie, recueil de miniatures écrites à la volée, forme un condensé merveilleusement spontané de ses émotions, de ses colères et de ses intuitions. Il y est donc question de politique, de littérature, d’histoire, d’amour, d’impressions de voyage, de tout ce qui le fait vivre et écrire à cent à l’heure.