Je ris parce que je t’aime
« C’est là que j’ai compris qu’un handicapé, ce n’est pas une prison ordinaire. C’est une prison que se construisent ceux qui s’en occupent. Ils dressent des murs entre eux-mêmes et le monde. »
Fiodor et Lena sont jeunes et amoureux. Elle tombe enceinte. Ils sont heureux. Mais voilà, l’enfant qui naît est trisomique. La mère fuit. Le père hésite. Ce sont finalement les grands-parents paternels qui élèveront le petit garçon, laissant leur fils construire sa vie.
L’enfant a quinze ans lorsque ses grands-parents décèdent brutalement. Il n’a plus le choix : Fiodor doit laisser son fils entrer dans sa vie.
C’est ce face-à-face entre un père désemparé et maladroit et son fils, aussi attachant qu’imprévisible, que Alexandre Sneguiriev nous raconte. Son style, sans mièvrerie aucune, nous atteint droit au cœur.
Revue de presse
« Un premier roman à l’intrigue et au titre merveilleux » Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire