date_range Du mercredi 5 déc. au vendredi 7 déc. 2018

Festival de cinéma « Saisons Noureev »

Centre de Russie pour la science et la culture à Paris
61, rue Boissière, 75116 Paris

Programme du festival

5 DÉCEMBRE
19h00
Ouverture du festival

L’exposition « Danser avec la caméra » sera presentée par deux artistes-photographes : Francette Levieux et Afsaneh Afkhami. Elle se déroulera avec la participation du soliste du Théâtre Mariinsky Timur Abdikeev.

19h15
« Rudolf Nureyev: Dance to Freedom » / « Rudolf Noureev : Saut vers la liberté »
Film de fiction à thème, 2015, 90 minutes, 12+.
Scénariste et réalisateur : Richard Curson Smith.
Musique : Richard Canavan.
Acteurs : Artem Ovtcharenko, Svetlana Smironova, Artem Yakovlev.
La danse, l’espionnage et la passion sont intimement liés dans l’histoire de Rudolf Noureev, grand danseur du ballet soviétique, qui au terme de sa tournée à Paris en 1961 a demandé l’asile politique et ainsi est resté à l’Occident. Il est qualifié du plus célèbre « transfuge » de l’URSS et une légende vivante.

Durant la pause entre les films, Ariane Dollfus, auteure de la biographie « Noureev, l’insoumis » et traductrice de l’Autobiographie de Rudolf Noureev dédicacera ses ouvrages.

21h00
« Visite »
Film de fiction, 2013, 31 min, 12+.
Scénariste et réalisateur : Boulat Yousoupov.
Musique : Vlad Savvateev.
Directeur de la photographie : Ildar Bikmetov.
Production : Entreprise publique unitaire de la République de Bachkortostan Studio « Bachkortostan ».
Acteurs : Laoura Kéosayan et Tansoulpan Babitcheva, comédiennes russes, Ramil Salmanov, acteur du Théatre National de Jeunesse de la République de Biélorussie.
C’est une histoire basée sur des faits réels. En 1977, la reine de Jordanie, Dina bin Abdel Hamid, est arrivée à Oufa avec une visite officielle. Son véritable objectif était une rencontre secrète avec la mère de Rudolf Noureev afin de lui transmettre un message de son fils. Il était en France après avoir refusé de rentrer au terme de sa tournée et, pendant plusieurs années, n’a eu aucune possibilité de contacter la personne la plus proche. Ce fait peu connu a été décrit dans son livre par Yavdat Iskuzhin, témoin oculaire de ces événements. La souffrance et la dure cruelle décrites dans le livre ont trouvé leur place également dans le film de Bulat Yusupov.
Une distribution remarquablement, une belle musique, le travail de réalisateurs, artistes, décorateurs, une histoire d’amour poignante de mère et fils ne laissera personne indifférent.

6 DÉCEMBRE
19h00
« Rudolf Noureev, démon rebelle »
Documentaire, 2012, 97 min, 12+.
Réalisateur : Tatiana Malova.
Production : « Compagnie de production Svoy pocherk », Russie.
Pays de production : Russie.
C’est un documentaire sur Rudolf Noureev, grand danseur de ballet du XXème siècle, vedette du ballet moderne et classique.
Petit garçon affamé d’Oufa, qui a grandi dans une famille pauvre, infiniment loin du monde du ballet. Il ne doit son ascension fulgurante qu’à lui-même, à sa persévérance et … à son talent, bien sûr. Ceux qui ont du talent sont nombreux. – Noureev, il est exceptionnel.
Un homme ayant vécu une vie extraordinaire, danseur russe qui s’est échappé de l’URSS dans des circonstances incroyables a inspiré Paris, a électrisé Londres, a fait battre les cœurs des Américains, des Canadiens, des Italiens et des Australiens. Professionnel mature, maître, qui a dirigé le ballet de l’Opéra national de Paris (Palais Garnier) et lui a donné un nouveau souffle de créativité.
Il avait une nature passionnée, sa nature dynamique, épris de liberté, un tempérament explosif, qui est toujours légendaire. Sans cela, Noureev ne pourrait pas faire reconnaître son talent. Sans son arrogance provocante, il n’existerait pas de style unique de danse Noureev. Il n’avait pas peur d’avoir une mauvaise réputation.
Les cinéastes ont tenté de reproduire sa personnalité contradictoire et vibrante de l’artiste afin de mettre en lumière les épisodes les plus brillants et les plus dramatiques de sa vie tumultueuse.
Dans le film ses amis, collègues, critiques de ballet de Paris, Saint-Pétersbourg, Oufa, Moscou, Kazan, Mogilev transmettent leurs souvenirs de Rudolf Noureev.

Durant la pause entre les films, Ariane Dollfus, auteure de la biographie « Noureev, l’insoumis » et traductrice de l’Autobiographie de Rudolf Noureev dédicacera ses ouvrages.

20h45
« Rudolf Noureev tel qu’il est »
Documentaire, 1991, 47 min., 0+.
Réalisateur : Nicolaï Boronine.
URSS.
Gosfilmofond.
C’est le seul film russe sur Rudolf Noureev (1938–1993) de son vivant, grand danseur de ballet, chorégraphe et metteur en scène. Il est particulièrement précieux car il comprend un excellent entretien de Noureev lors de son arrivée à Leningrad en 1990.

7 DÉCEMBRE
17h30
« Rudolf Noureev, contrat avec la mort »
Documentaire, 2006, 45 min, 12+.
Réalisateur : Vladimir Vinogradov.
Production : RTR (chaîne généraliste russe).
Pays de production : Russie.
Le 16 juin 1961, le célèbre danseur soviétique Rudolf Noureev s’échappa en Occident, refusant de revenir de sa tournée parisienne en URSS. Après avoir appris l’évasion de Noureev, Khrouchtchev rêvait d’une chose: exiger le rapatriement du fugitif et le punir… Noureev ne regrettait jamais de cette décision. Pendant plus de vingt ans, il montait sur les scènes des plus grands théâtres du monde environ trois cents fois par an. Il s’appelait « Gengis Khan du Ballet » et « frénétique ».
L’engouement de tous adulé de Rudolf Noureev a été décrit comme « rudimania », et sa richesse s’élevait à des millions de dollars. À propos de son emportement, égoïsme, avarice et de son amour sans bornes pour les hommes, la légende est composée. Obsédé par le mouvement perpétuel, il a vécu avidement et sans pitié temps, force, talent, sentiments. Mais il ne savait pas quel prix terrible il paierait pour son insatiabilité.

Durant la pause entre les films, Ariane Dollfus, auteure de la biographie « Noureev, l’insoumis » et traductrice de l’Autobiographie de Rudolf Noureev dédicacera ses ouvrages.

18h30
« Rudolf Noureev, génie indomptable »
Documentaire, 2016, 46 min, 12+.
Réalisateur : Dmitry Bolizhevsky.
Production : « Veramar-vidéo » à la demande de la chaîne TVC.
Pays de production : Russie.
Il y a presqu’un quart de siècle, au mois de janvier 1993, Rudolf Noureev, danseur qui a conquis le monde, a été enterré au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois à Paris. Il a réussi à combiner la classique et la modernité dans la danse. Lors de ses performances, le public a crié de joie, aux biographes il a laissé l’histoire de sa vie, pleine de contradictions et de mystères.
On a parlé de Noureev devant lui ou semer des rumeurs dans son absence « Génie! ». A son tour, il pensait à lui-même de cette manière. Et il se comportait comme s’il n’y avait aucune notion de moralité, d’éthique, d’étiquette. Pour Rudolf Noureev, il n’y avait rien de sacré à part une chose: la danse classique. Pourquoi a-t-on aimé et détesté Rudolf Noureev?

19h30
« Venezia, carnevale – Un amore » / « Venise, carnaval, amour »
Film de fiction, 1982, 100 min, 12+.
Réalisateur : Mario Lanfranchi.
Acteurs : Rudolf Noureev, Carla Fracci, Peter Ustinov, Clarita Gatto.
Pays de production : Italie.
Le dernier film avec Noureev dans le premier rôle.

 

Laisser un commentaire

Après votre commentaire, indiquez votre nom et votre e-mail (qui ne sera pas publié)