C’est un livre auquel on dit souvent merci
Éloge des voyages insensés, Vassili Golovanov
«C’est un livre auquel on dit souvent merci», confie le libraire Pierre Landry qui, dans sa boutique de Tulle, Préférences, en a vendu plusieurs centaines et vivrait comme un déshonneur qu’un seul fut envoyé au pilon. Au total, affirme-t-on chez Verdier, Éloge des voyages insensés a trouvé près de 10 000 acheteurs, grâce à l’engagement de découvreurs passionnés et au bouche à oreille. Résultat d’autant plus étonnant que, en quatre ans, très peu d’articles lui ont été consacrés dans la presse ou sur Internet.
La Croix, Arandu Schwartz, le 19/04/2012
Le premier texte long du journaliste russe Vassili Golovanov compte parmi ces œuvres surgies en apparence de nulle part pour faire date dans la littérature.
Miracle d’équilibre subtil, entre exploitation décidée de toutes les sources historiques disponibles, menée sans lourdeur, récit anthropologique d’une grande finesse, conduit au plus près de l’humain, réflexion sociale et culturelle intense sur ce qui crée ou annihile l’homme contemporain, quête spirituelle sans ornementations sacrées, mise en scène personnelle à valeur réellement universelle, « Éloge des voyages insensés » est sans doute, en cinq cents pages (dont quatre vingts de précieuses annexes) sans un gramme d’inutilité, l’un des plus grands récits de voyage, d’intellect et d’humanité en mouvement qu’il m’ait été donné de lire.
Charybde 27, le blog, 14 août 2014
Table ronde sur « La littérature russe contemporaine »
avec Vassili Golovanov, Andrei Baldine, Vladislav Ottrochenko, Hélène Châtelain, Georges Conio. meeting n°8 – Saint-Nazaire le 20 novembre 2010.