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Léon Tolstoï

Le motif de la crise, de l’angoisse, des tourments de la chair et de l’abîme qui sépare inexorablement les hommes de la nature traverse tout l’œuvre de Tolstoï, depuis ses écrits autobiographiques de jeunesse jusqu’à Résurrection, son dernier roman. S’il a dit adieu au romantisme avec les Cosaques et le personnage d’Olénine, parodie de Pétchorine*, il n’en a pas pour autant cessé de mettre en scène, dans son œuvre de la maturité, des personnages en proie aux doutes, des personnages hamlétiens par excellence qui, bien qu’ils désirent de tout leur être l’harmonie et la sortie du « mensonge », restent résolument humains, complexes et modernes.

Daria Sinichkina

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